Décaper : pourquoi faire ? En général, on pense à cela quand il s’agit de redonner un coup de jeune à ses vieux meubles, à une porte aux couleurs disgracieuses ou à un escalier laqué qui a besoin d’un bon coup de modernité. Bien sûr, vous pouvez aussi vous rapprocher d’un spécialiste en menuiserie qui va se faire un plaisir de vous produire un nouvel objet. Dans l’absolu, décaper une surface en bois n’est pas si compliqué que cela. Voici quelques indications.
Il existe plusieurs méthodes pour décaper du bois. On peut utiliser le décapage thermique ou chimique, bien sûr, mais aussi le ponçage manuel dont la qualité sera proportionnelle à l’utilisation de l’huile de coude. Voici les avantages et désavantages de chacun.
Le décapage chimique
Un décapant chimique, contenant, notamment, du solvant, aura comme effet de ramollir le revêtement avec lequel il est en contact, par exemple, d’une porte ou de son châssis. Il se présente sous forme de gel que l’on étale avec un pinceau. Il existe un décapant chimique pour chaque support et, bien sûr, le bois. Faites attention à n’utiliser le produit adapté pour ne pas abîmer votre support. Pensez à bien ventiler ou à placer l’objet à décaper à l’extérieur. Une fois la matière – le vernis, par exemple – bien ramollie, il suffira de passer avec une spatule pour l’enlever. Rincez avec un solvant comme du White Spirit et attendez une douzaine d’heures.
Le décapage thermique
Ce décapage est utilisé pour enlever de la peinture mais à tendance à roussir le bois. Cette méthode n’est donc pas adéquate pour rendre au bois son aspect naturel. Techniquement, le décapeur thermique est un pistolet à air chaud qui faut approcher de la surface à décaper. Il peut aussi servir à dégivrer des serrures ou des canalisations. Sa puissance s’échelonne entre 16000 et 2000 W et son débit d’air peut aller de 200 à 500 litres par minute.
Le décapage manuel
Le ponçage se fait soit à la main avec un abrasif comme du papier de verre ou via une ponceuse électrique qui permet d’offrir un rendu plus uniforme. Pour le ponçage à la main, privilégiez des petits travaux ou des éléments délicats. Enfin, pour un ponçage droit, vous pouvez utiliser une cale à bois et y agrafer le papier abrasif. Pour une peinture antérieure aux années 60, pensez à l’isoler – elle peut contenir du plomb – dans un sac et à vous rapprocher de votre administration pour savoir quoi en faire.
Pour de la conception sur mesure, du ponçage professionnel ou des conseils, n’hésitez pas à prendre contact avec un menuisier professionnel.
